« Qui donc
peut être sauvé ? »
Le chameau, le trou de l’aiguille (Matthieu 19, 23-30),
même s’il s’agit de la plus petite porte par laquelle on entre à Jérusalem, il
n’y a rien à faire, ce n’est pas possible, ça ne passe pas… A moins d’essayer
en déposant tout le chargement ! Voilà la solution déposer tout ce qui
nous encombre, avoir l’esprit de pauvreté. Jésus dit : « c’est
difficile pour un riche », pour celui qui est attaché à ses richesses, à
ce qu’il possède. Mais oui le riche peut être sauvé, s’il possède sans être
attaché, s’il gère en respectant et en partageant, et Jésus ajoute :
« Pour Dieu, rien n’est impossible ».
« Il est donc possible à Dieu de changer le cœur
d’un riche pour en faire un cœur de pauvre, commente Gérard Naslin. Mais une
invitation s’adresse à tous : suivre Jésus, et pour cela, quitter ce qui
nous retient sur cette terre. Alors un héritage nous est promis, celui de
la vie éternelle. Seigneur, fais-moi connaitre dès aujourd’hui la joie de te
suivre. Pour cela donne-moi la force d’abandonner ce qui me retient. »
« Ô Jésus,
toi qui as tout perdu, nous te louons pour le trésor de la vie de grâce que tu
nous révèles : à ta suite, je veux ouvrir mes yeux sur ceux que tu nous offres
déjà dans la communion de ton Église, dans les Écritures et dans l’œuvre de ton
Esprit en chacun de nous. Je te suis avec patience sur le long chemin de ma
sanctification et de l’édification du peuple de Dieu. » (Père Jaroslav
de Lobkowicz, LC)
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