21 aout 2024 Les ouvriers de la dernière heure

 

« Ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ? »

J’aurai peut-être tendance moi aussi à grogner quand je pense être plus ou moins lésé par rapport à des collèges, des voisins… Alors que me dit la parabole d’aujourd’hui (Matthieu 20, 1-16) ?

C’est tout au long de notre vie que nous sommes appelés, nos missions sont différentes et le salaire dépend avant tout de la disposition de notre cœur, de notre bonne volonté. Je ne dois pas me comparer aux autres, je ne dois pas être jaloux, avoir le « regard mauvais », au contraire me réjouir du bien qui est fait même et surtout à celui « qui revient de loin » ou qui arrive « à la dernière heure ». « Ne pas nous comparer aux autres, lit-on dans la méditation du jour, et surtout accueillir la générosité d’autrui autant pour les autres que pour soi-même.  Notre Père sait ce qui nous est nécessaire, et il nous donne à la mesure de nos besoins. »

« Pourquoi es-tu resté là, toute la journée, sans rien faire ? », sans me soucier des autres, replié sur mes petits intérêts. C’est chaque jour et à chaque heure que Jésus me dit : « Va à ma vigne toi aussi ! »

Je dois enfin rendre grâce pour l’amour du Père envers tous, comme le dit le Pape François : « Avec cette parabole, Jésus veut ouvrir nos cœurs à la logique de l'amour du Père, qui est libre et généreux. Il s'agit de nous laisser émerveiller et fasciner par les "pensées" et les "voies" de Dieu qui, comme le rappelle le prophète Isaïe, ne sont pas nos pensées et ne sont pas nos voies (cf. Is 55, 8). Les pensées humaines sont souvent marquées par l'égoïsme et les intérêts personnels et nos chemins, étroits et sinueux, ne sont pas comparables aux chemins larges et droits du Seigneur. Dieu use de miséricorde, il pardonne largement, il est plein de générosité et de bonté qu'il déverse sur chacun de nous, il ouvre à tous les territoires de son amour et de sa grâce incommensurables, qui seuls peuvent donner au cœur humain la plénitude de la joie. »

« Seigneur, comme il est difficile d’enlever les œillères qui limitent ma vision ! Je sais pourtant que je dois l’élargir et élever mon regard afin de voir les circonstances de la vie à ta manière. Je le sais intellectuellement, mais il en est autrement avec mon cœur et mon émotivité ! J’ai besoin de toi pour changer mon regard « terre à terre », afin de l’élever, et considérer autrement les situations qui m’apparaissent injustes. » (Sophie Raymond, membre de Regnum Christi)

 

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