28 aout 2024 Saint Augustin

 

Saint Augustin

S’il est quelqu’un qui sut faire fructifier ses talents, c’est bien Augustin d’Hippone, ce grand théologien et Père de l’Église.  Mais il n’en fut pas toujours ainsi, bien qu’ayant reçu bébé le sacrement des catéchumènes, il ne fut baptisé qu’à 33 ans, après un temps partagé entre ses ambitions humaines et ses recherches philosophiques. C’est cependant ce qui a permis d’écrire dans sa biographie : « Augustin fut donc toujours chrétien : il avait bu, dit-il dans ses Confessions, le nom de son Sauveur avec le lait de sa mère et il le retenait au fond de son cœur d’enfant. Mais il est bien probable qu’il n’y pensa guère au cours des années un peu folles de son adolescence. »

En effet sa foi mit du temps à éclore quoiqu’arrosée patiemment par les larmes de sa mère, Sainte Monique, qui durant 20 ans pria pour sa conversion. D’hérésies en recherche de vérité, le jour de la conversion arriva enfin : «Après un moment de forte agitation, il s'abattit sous un figuier et laissa libre cours à ses larmes. C’est alors qu’il entendit une voix d’enfant qui chantonnait : "Prends, lis ! prends, lis !" Il se saisit du livre des lettres de Paul, l’ouvrit au hasard et lut : "Pas d’orgies et de beuveries, pas de coucheries et de débauches, pas de disputes et de jalousies ; mais revêtez vous du seigneur Jésus-Christ ; et n’ayez souci de la chair pour en satisfaire les convoitises" (Romains 13, 13-14). Cela suffit pour dissiper les ténèbres du doute. »

La vie chrétienne est une perpétuelle conversion, grâce que je demande par l’intermédiaire de Saint Augustin avec la prière proposée pour la neuvaine préparatoire à sa fête :

« Renouvelle, Seigneur, dans ton Église l'esprit dont tu as comblé l'évêque saint Augustin, pour que, remplis de ce même esprit, nous n'ayons soif que de toi, source de la vraie sagesse, et ne cherchions que toi, auteur de l'éternel amour. Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu qui règne avec toi et le Saint-Esprit maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. »

 

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