« Dieu a envoyé son Fils dans le
monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit
sauvé. »
C’est pour nous « rendre » la vie que Jésus meurt sur
cette Croix qui devient ainsi instrument de gloire (Jean 3, 13-17)
« Nous, nous proclamons un Messie crucifié; scandale pour
les Juifs et folie pour les Grecs, mais puissance de
Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés,
tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la
faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes. » (1 Corinthiens 1,
23-25)
Le Pasteur Michel Bertrand
commente ; « S’il
est venu dans le monde, s’il est venu habiter totalement, jusqu’à la mort, la
condition humaine, ce n’est pas pour juger et condamner le monde, pour le vouer
à la perdition et l’humanité avec lui. Au contraire, Dieu a « tellement » aimé
le monde – l’adverbe est très fort – qu’il a « donné son Fils » afin d’offrir,
à « toute personne qui croit, la vie éternelle ». Ainsi l’incarnation en Jésus
le Christ est la manifestation ultime de l’amour de Dieu pour ce monde. Une
volonté d’amour et une promesse que le monde a tant de mal à recevoir. C’est à
cause de cette hostilité du monde que le Fils de l’homme sera « élevé » sur la
croix. Dans l’évangile de Jean l’heure de l’élévation du Fils sur la croix est
en même temps le moment de son élévation en gloire par le Père. On comprend
pourquoi cette élévation, comme celle du serpent d’airain « élevé » par Moïse,
sera source de résurrection et de vie nouvelle pour quiconque croit. »
« Seigneur
Jésus, je t’adore et je te bénis parce que tu as racheté le monde par ta sainte
croix ! Tu es glorieux, victorieux parce que tu as vaincu la mort et le péché !
Merci, Seigneur Jésus, de m’avoir tant aimé. Merci d’être allé jusqu’au bout de
ton amour pour moi. Aide-moi à t’aimer davantage dans mon quotidien. Rends mon
cœur chaque fois plus semblable au tien. Aide-moi à rejeter vigoureusement le
mal et le péché qui te causent tant de peine. » (Père Richard
Tardiff, LC)
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