Jésus a dit à Thomas « parce que tu as vu, tu
crois ; bienheureux ceux qui croient sans avoir vu », et notre centurion
est de ceux-là ; il a cru avant de voir. Cette confiance absolue jointe à
une grande humilité, voilà ce que Jésus admire dans le centurion et qu’il
aurait aimé trouver en Israël, qu’il souhaite trouver en chaque homme mais
surtout en chaque chrétien.
Je ne suis pas
digne … Dis seulement une parole.
Est-ce que ma prière a
cette qualité ? Est-ce que ma foi a cette profondeur ?
Le centurion, homme qui a un certain pouvoir, a
conscience de la dignité de Jésus, d’une puissance différente de la sienne et
bien supérieure, il n’ose pas se présenter devant celui qu’il appelle
« Seigneur ». il pense que des notables juifs (certainement
intéressés de lui être agréable) sont plus dignes que lui pour se présenter
devant Jésus. Mais ces notables n’ont rien compris, ils basent leur prière sur
le mérite du centurion, eux qui demandent à Dieu d’entendre leurs prières car
ils ne sont pas comme les publicains !
Mais Jésus connait le fond du cœur de ce centurion,
bien qu’il ne soit pas du peuple d’Israël, Il va vers lui, car Il n’est pas
venu sauver simplement son peuple, mais toute l’humanité.
C’est alors qu’éclate l’humilité du centurion :
« je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit » et que sans
aucune honte il proclame la confiance absolue qu’il a en ce
« Seigneur » qui surpasse tous ses contemporains : « dis
seulement une parole et que mon serviteur soit guéri ! »
Je comprends que la liturgie reprenne cette parole
pour faire grandir notre foi, notre humilité et notre confiance avant de
recevoir « chez nous » le Corps du Christ. Que le Seigneur m’aide à
avoir cette disposition dans chaque moment de prière, dans chaque demande, dans
chaque moment d’intimité avec Lui.
« Seigneur, je ne
suis pas digne de te recevoir ;
mais dis seulement une
parole et je serai guéri. »
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