« Ses
nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. »
L’immense miséricorde de Jésus entraine l’amour sans limites de celui qui
se reconnait pécheur. Mais voilà, pour cela il ne faut pas être replié sur soi-même,
il ne faut pas avoir de préjugés ; voilà ce que Jésus avait à dire à
Simon, voilà ce qu’Il a encore à nous dire aujourd’hui.
« Cette interpellation
s’abat comme une flèche sur ce cœur endurci, écrit le . Père Jaroslav de
Lobkowicz. Celui qui doute de la présence prophétique de Jésus se voit surpris
dans ses propres pensées. Comme le prophète Nathan à l’égard du roi David,
Jésus introduit Simon – dont le nom signifie « écoute » – avec beaucoup de
délicatesse à son état spirituel. Le flacon d’albâtre de son cœur est fermé,
l’amour de Dieu qu’il a reçu ne peut s’épancher en parfum de charité. »
Sœur
Véronique Thiébaut relève dans son commentaire de La Croix que l’amour rend
libre, qu’il ne se soucie pas du regard des autres : « L’amour que la femme éprouve pour Jésus
la rend libre face au regard des autres ; l’amour de Jésus pour la pécheresse
le rend libre face aux réactions des personnes présentes. Encore une fois, les
actes parlent avant les mots et quand Jésus prend la parole, c’est pour guider
une réflexion personnelle… « Tu vois cette femme ? » Que
dit-elle en réalité ? Elle exprime à elle seule la quintessence de l’histoire
du salut. Elle dit à la fois la miséricorde dont elle est bénéficiaire et
l’amour qu’elle porte en retour. Sa condition montre une nouvelle fois que
l’amour de Dieu manifesté en son Fils n’a pas de limite. »
« Ô Jésus, Christ ressuscité, tu as
donné ta vie pour le pardon des péchés. Tu es la lumière venue dans le monde
que les ténèbres ne peuvent pas retenir. Reçois mon cœur et mon âme, afin que
les dons de ton amour s’étendent sur mes frères, à la gloire de Dieu le
Père. » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC)
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