« Si
quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas
pardonné. »
Que de choses dans ce
petit passage de Luc 12, 8-12 : Il y a le sort de ceux qui se déclarent
pour Jésus et de ceux qui le nient ; Il y a ce qui sera pardonné et ce qui
ne le sera pas ; il y a l’assistance de l’ Esprit en cas de persécution.
Ce qui m’interroge le plus, c’est ce « péché contre l’Esprit, qui ne peut
être pardonné ».
Nombreux sont les
articles et les commentaires qui traitent du sujet, mais j’ai l’impression que
beaucoup tournent autour du sujet sans jamais apporter une réponse claire. Il
semble que pécher contre l’Esprit serait de persister dans l’incrédulité alors
que nous avons toutes les raisons de croire. Exemple l’attitude des pharisiens qui, devant les
« signes » donnés par Jésus, affirment que c’est par le diable qu’Il
accomplit ces prodiges !
Depuis notre baptême,
l’Esprit-Saint est toujours avec nous, mais, comme saint Augustin, nous n’en
sommes pas toujours conscient : « Tu étais avec moi et je n’étais pas avec
toi ; elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant, si elles
n’existaient pas en toi, n’existeraient pas. » Refuser l’Esprit, refuser
le salut, refuser de se reconnaitre coupable et de demander pardon… voilà ce
qui fait que l’on ne peut pas être pardonné.
Aujourd’hui encore des
chrétiens sont inquiétés à cause de leur foi, et si ce n’est pas notre cas,
nous sommes confrontés au regard des autres, exposés au quand-dira-t-on et nous
préférons souvent faire profil bas. C’est le moment de penser à l’Esprit, de
lui demander comment agir ou réagir !
« Aide moi, Esprit
Saint, à vivre ma vie avec toi, en te parlant, en te demandant conseil,
en me laissant guider, en me confiant que tu es là, que tu agis, que tu peux
tout. » (Mélanie Duriez, consacrée de Regnum Christi)
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