« Je suis venu apporté le feu sur la terre »
C’est le feu de l’Amour que Jésus est venu
apporter sur la terre, le feu de l’Esprit qui visite les apôtres au jour de la
Pentecôte, le feu de la Parole qui invite à la conversion. Quand Jésus ajoute
« Je voudrai qu’il soit déjà allumé ! », Il indique sa hâte de
voir les fruits du salut se répandre sur la terre, de voir l’humanité marcher
sur ses chemins, de voir ses disciples à l’ouvrage pour être ses témoins. «Ces paroles ont pour but,
a dit le Pape François au cours de l’Angelus du 14/08/2016, d’aider les
disciples à abandonner toute attitude de paresse, d’apathie, d’indifférence et
de fermeture pour accueillir le feu de l’amour de Dieu. » D’entrée, le
Pape avait affirmé : « « L’Eglise n’a pas besoin de bureaucrates, mais de
missionnaires passionnés » et de poursuivre : « « Le
feu dont parle Jésus est celui de l’Esprit Saint, présence vivante et agissante
en nous depuis le jour de notre baptême. C’est une force
créatrice qui purifie et renouvelle, brûle chaque misère humaine, chaque
égoïsme, chaque péché, nous transforme de l’intérieur, nous régénère, et nous
rend capables d’aimer. Jésus désire que le Saint Esprit éclate comme un feu
dans notre cœur, car c’est seulement en partant du cœur, non de la tête, a
insisté François, que l’incendie de l’amour divin pourra se développer
et faire avancer le Royaume de Dieu. Si nous nous ouvrons complètement à
l’action de l’Esprit Saint, il nous donnera l’audace et la ferveur pour
annoncer à tous Jésus et son message de miséricorde et de salut ».
Mais Jésus nous prévient, il y a un autre feu,
celui du mal, celui qui se met en travers de la route de la conversion aussi
bien en nous qu’autour de nous, c’est en pensant à toutes ces oppositions
auxquels seront confrontés ses disciples que Jésus ajoute : « Pensez-vous que je sois venu mettre la
paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. »
Et
Michèle Clavier commente dans La Croix : « Nous ne connaissons que
trop bien ce qui doit mourir en ce monde : injustices, crise climatique,
violences, guerres et agressions, perte de valeurs et oubli des droits de
l’homme… Cette « mort » appelle des combats et une radicale
conversion. C’est pourquoi le chrétien ne peut se réfugier derrière une
tranquillité passive, dans l’attente résignée du salut. Nous sommes confrontés
aux incompréhensions, aux rejets de notre entourage, à la « division » dont
parle Jésus. Nous devons être prêts à témoigner de l’Évangile :
étymologiquement, le témoin est aussi le martyr. »
« Seigneur, tu nous demandes de nous mettre à ta suite,
de suivre ton exemple. Seigneur, tu le sais, sans toi nous ne pouvons rien
faire. Que ton Esprit Saint mette en nous les forces dont nous avons
besoin. » (Cécile Beaure d’Augères, consacrée de Regnum
Christi)
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