« Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous
de même »
Les morts violentes évoquées par Jésus ne sont pas une punition des péchés,
(Luc 13, 1-9) disons qu’ils étaient au mauvais endroit, au mauvais
moment ! Tous nous mourrons un jour, tous nous sommes pécheurs, le tout
est d’être prêt, de présenter les fruits que nous avons portés. S’ils ne sont
pas très beaux, si le ver est dedans, s’ils ne sont pas très nombreux… Le
Seigneur avertit : « convertissez vous », revenez dans le droit
chemin, donnez la priorité à Dieu, vivez de sa Parole, soyez ses témoins.
Devant ce qui peut paraitre très difficile, faut-il se décourager ? Le
Seigneur nous rappelle la patience de Dieu qui est miséricorde, qui ne veut pas
la mort du pécheur ! Il nous laisse le temps de porter ce fruit qui nous
vaudra le salut. « Encore une année », mais pendant cette année, je
dois accepter les coups de bêche et le fumier, les sacrifices et les
souffrances qui peuvent advenir, les efforts à faire pour plus de charité, plus
de « Dieu premier servi ». Christophe Roucou
écrit : « Et puis, sommes nous capables de la plaidoirie du vigneron auprès de Dieu
pour que des fruits de paix et de justice puissent naître là où nous
travaillons et vivons ? À travers ces trois exemples, à nous d’entendre
l’appel du Christ à ne plus attendre demain pour parcourir un chemin personnel
de conversion. »
« Seigneur Jésus, me
voici en ta présence ! Tu es l’artisan qui me modèles, le tailleur qui tisses
la trame de ma vie. C’est dans les moments de prière que je comprends mieux le
sens de ma vie. C’est dans les moments d’intimité avec toi que je peux discerner
ta volonté et m’y abandonner. Sainte Vierge Marie, même si les paroles de ton
Fils sont exigeantes, aide-moi à les accueillir avec foi et à les accomplir
avec amour. » (Frère
Benoît Terrenoir, LC, Méditations
: Regnum Christi)
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