Mais il me faut
continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant
Dans ce passage de saint Luc (13, 31-35) on entend d’abord des
pharisiens qui s’inquiètent pour la sécurité de Jésus : « Pars,
va-t’en d’ici : Hérode veut te tuer. », une fois n’est pas coutume, ils
sont peut être plein de bonnes intentions, et en même temps ils éloignent
Jésus, sa prédication et ses actions qui dérangent leur propre vie.
Jésus n’est pas dupe, mais il
ne craint pas Hérode, « ce renard », ce n’est pas lui le maître du
temps. « C’est lui Jésus, commente Nicolas dans la méditation du jour,
qui choisira quand il conviendra de s’avancer vers le dénouement. Aujourd’hui
et demain, il œuvre à guérir les maux de son peuple. Il ne se soucie pas des
manigances et stratégies de Hérode. Et Jésus sait pertinemment que c’est à
Jérusalem qu’il devra périr. »
Jésus va librement vers sa passion et vers sa
mort qui ne peut avoir lieu qu’à Jérusalem, cette ville qui tue les prophètes,
cette ville sur laquelle Il a pleuré, cette ville qu’Il a voulu sauver mais
qui l’a toujours refusé.
Toujours continuer la route, c’est ce que
Jésus me dit aujourd’hui. Prions le de savoir le reconnaitre et le suivre.
« Seigneur Jésus, j’entends résonner en moi tes paroles. Je
sens combien je suis loin de te reconnaître comme mon Dieu. Et pourtant tu
continues à m’appeler, sans te fatiguer, sans renoncer à me faire revenir à
toi. Je désire tant vivre à partir de toi, vivre pour toi, te reconnaître comme
mon Dieu et Seigneur. Accorde moi cette grâce d’une vision de foi. » ( Père Matthieu Boo d’Arc, LC)
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