Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir
On a aussi appelé cette parabole, celle du
« serviteur inutile »,c’est plus gratifiant et plus conforme de se
reconnaitre comme « simple serviteur qui n’a fait que son devoir »
(Luc 17, 7-10)
« Inutile » pourtant car le Seigneur n’a pas
besoin de moi, ni de personne, Il a voulu cependant que nous soyons serviteurs,
que le salut passe aussi par nous, mais en priant, en témoignant, en allant
vers nos frères, nous ne faisons que notre devoir. « Par cette parabole,
écrit Patricia Freisz, Jésus veut protéger ses apôtres de l’orgueil du devoir
accompli. Jésus veut nous établir dans la simplicité, l’humilité du service.
Notre travail auprès de lui ne nous donne droit à rien ! Nous mettre à son
service n’est qu’essayer de lui rendre un tout petit peu de ce qu’il nous a
donné. Nous mettre à son service par gratitude… par obligation de gratitude
comme dit saint Paul : « Annoncer l’Évangile, c’est une nécessité qui
s’impose à moi. Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile ! » (1
Co 9, 16) ».
Le Seigneur, dans sa grande miséricorde, ne nous voit
pas comme inutiles, Lui qui s’est fait serviteur, qui a lavé les pieds de ses
apôtres et nous a dit que celui qui veut être le plus grand qu’il se mette au
service des autres ; avec Lui c’est le service qui est la place
d’honneur !
« Seigneur, ma façon de servir est mêlée de
nombreuses raisons humaines : le désir de reconnaissance, le goût du pouvoir,
l’argent peut-être. Viens purifier mes intentions et fais que je travaille sans
autre but que ta gloire et le salut des âmes. Peut-être aussi ai-je des
personnes qui travaillent pour moi ? Est-ce que je les traite de manière
humaine ?
Puis-je dire, Seigneur, avec saint Ignace que
je n’attends d’autre récompense, pour mon service, que celle de savoir que je
fais ta sainte volonté ? Donne-m’en la grâce, Seigneur». (Patricia
Freisz, membre de Regnum Christi)
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