L’avènement du Fils de l’Homme
Les « fins dernières », le règne de Dieu, la pluie de feu qui
tombe du ciel et fait périr tout le monde, l’avènement du fils de l’Homme comme
un éclair d’une extrémité à l’autre de la terre… comment prier cet évangile
(Luc 17, 26-37) ? Ce qui est sûr c’est que personne ne connait ni le jour
ni l’heure et que nous y passerons tous et que chacun sera jugé sur l’amour.
Jésus nous dit et nous redit de nous tenir prêt et de vivre dans l’amour de
Dieu et pour l’amour de nos frères.
Jésus nous invite à l’espérance
« qui ouvre de nouveaux possibles à notre foi » comme l’écrit le
Pasteur Michel Bertrand :
« Pour l’exprimer à son auditoire, Jésus a
recours à deux épisodes de l’Ancien Testament. Ils ont comme point commun
d’appeler à la fidélité à Dieu. Noé
d’abord. Pendant que les autres humains mettent leur confiance et s’épuisent
dans leurs œuvres ou consomment leurs biens dans l’insouciance d’une vie loin
de Dieu, Noé en est le témoin fidèle et juste (Gn 7). Son obéissance lui permet
d’entendre la promesse d’un salut encore possible, par-delà le déluge annoncé.
Loth ensuite. Jésus enfonce le clou en
rappelant aussi l’attitude de Loth (Gn 19) lors de la ruine de Sodome. Il est
la figure de l’homme sauvé parce que tourné vers demain dans la confiance. À
l’inverse de sa femme qui, pour avoir
regardé en arrière, fut transformée en statue de sel. Cette espérance pour ce
qui vient, transformant déjà le présent, est fréquente dans la prédication de
Jésus. Ainsi avait-il déjà averti (Lc 9,32) : « Quiconque met la main à la charrue, et regard
en arrière, n’est pas propre au Royaume de Dieu ». La conversion est nécessaire pour apercevoir cet
horizon dernier des promesses de Dieu. »
« Dieu
éternel et tout-puissant, toi qui sauves tous les hommes et ne veux en perdre
aucun » (prière eucharistique), garde moi dans la foi, l’espérance et
la charité jusqu’au dernier jour.
Donne-moi un grand regret de toutes mes fautes
et donne-moi la grâce d’une bonne mort. « Accordez moi la grâce de
bien finir ma vie et de mourir dans votre amour. » (prière du cardinal
de Bonald)
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