17 novembre 2024 la fin des temps

 

Dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche

Nous approchons de la fin de l’année liturgique, Saint Marc (13, 24-32) nous propose de réfléchir sur la fin des temps telle que Jésus l’a évoquée.                Les catastrophes seront le signe de cette fin des temps, comme la prise de Jérusalem et la destruction du Temple furent le signe « des conséquences dévastatrices du péché », du refus de conversion, du refus de la Parole du Sauveur. Mais à chaque fois Jésus encourage et réconforte « N’ayez pas peur… Redressez vous…Relever la tête » Se redresser, se relever, autant d’annonce de la Résurrection, du fait que, à l’inverse de toutes les réalités matérielles, « ses paroles ne passeront pas ».

La nature elle -même témoigne de la « re-naissance » du renouveau, du retour à la vie, de la Résurrection. Après l’hiver, image de sommeil, d’absence, de mort même, la nature bourgeonne, c’est l’annonce des fleurs et des fruits, de la vie. De même faut-il passer par l’hiver et la nuit, par la souffrance et les difficultés, par l’attente sans se décourager pour voir « le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire ».

« À nous, baptisés, d’en être les témoins (de l’actualité de l’Evangile) dont le monde a besoin aujourd’hui. Invités à la confiance, libérés de la peur, forts de notre foi, enracinés dans l’espérance, nous sommes déjà citoyens du Royaume. Et ce Royaume, pas encore pleinement réalisé, se manifeste à travers notre manière d’habiter le monde, d’y bâtir la fraternité, d’être signes et acteurs de la paix, à l’exemple du Seigneur. Aimer et servir nos frères, c’est être fidèlement, au quotidien, signes vivants de sa Présence, traces vivantes du Royaume. » (Michèle Clavier)

« Aide-moi à te chercher dans le fil de mon quotidien Seigneur, dans tout ce qui m’entoure, à travers la grâce des personnes, dans la beauté de la nature qui m’est donnée comme un cadeau à contempler.

Apprends moi aussi à entrer dans Ton regard sur le monde, ce regard qui appréhende tout à l’aune de la ​dimension éternelle pour redonner toute « sa hauteur » et « sa largeur » à l’existence.

Apprends moi à être pleinement présent à tout ce que je vis, sans crainte, mais avec une grande conscience, chaque jour, de l’appel qui est le tien. » (Alexia Tisserand, méditation du jour)

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