Dès qu’ils
bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche
Nous approchons de la fin de l’année
liturgique, Saint Marc (13, 24-32) nous propose de réfléchir sur la fin des
temps telle que Jésus l’a évoquée. Les
catastrophes seront le signe de cette fin des temps, comme la prise de
Jérusalem et la destruction du Temple furent le signe « des conséquences
dévastatrices du péché », du refus de conversion, du refus de la Parole du
Sauveur. Mais à chaque fois Jésus encourage et réconforte « N’ayez pas
peur… Redressez vous…Relever la tête » Se redresser, se relever, autant
d’annonce de la Résurrection, du fait que, à l’inverse de toutes les réalités
matérielles, « ses paroles ne passeront pas ».
La nature elle -même
témoigne de la « re-naissance » du renouveau, du retour à la vie, de
la Résurrection. Après l’hiver, image de sommeil, d’absence, de mort même, la nature
bourgeonne, c’est l’annonce des fleurs et des fruits, de la vie. De même
faut-il passer par l’hiver et la nuit, par la souffrance et les difficultés,
par l’attente sans se décourager pour voir « le Fils de l’homme venir dans
une nuée, avec puissance et grande gloire ».
« À nous, baptisés, d’en être les témoins (de l’actualité
de l’Evangile) dont le monde a besoin aujourd’hui. Invités à la
confiance, libérés de la peur, forts de notre foi, enracinés dans l’espérance,
nous sommes déjà citoyens du Royaume. Et ce Royaume, pas encore pleinement
réalisé, se manifeste à travers notre manière d’habiter le monde, d’y bâtir la
fraternité, d’être signes et acteurs de la paix, à l’exemple du Seigneur. Aimer
et servir nos frères, c’est être fidèlement, au quotidien, signes vivants de sa
Présence, traces vivantes du Royaume. » (Michèle Clavier)
« Aide-moi à te chercher dans le fil de mon quotidien Seigneur, dans
tout ce qui m’entoure, à travers la grâce des personnes, dans la beauté de la
nature qui m’est donnée comme un cadeau à contempler.
Apprends moi aussi à entrer dans Ton regard sur le monde, ce regard qui
appréhende tout à l’aune de la dimension éternelle pour redonner toute « sa
hauteur » et « sa largeur » à l’existence.
Apprends moi à être pleinement présent à tout ce que je vis, sans crainte,
mais avec une grande conscience, chaque jour, de l’appel qui est le
tien. » (Alexia Tisserand, méditation du jour)
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