29 novembre 2024 Mes paroles ne passeront pas

 

Dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche

Les catastrophes seront le signe de la fin des temps, comme la prise de Jérusalem et la destruction du Temple furent le signe « des conséquences dévastatrices du péché », du refus de conversion, du refus de la Parole du Sauveur. Mais à chaque fois Jésus encourage et réconforte « N’ayez pas peur… Redressez vous…Relever la tête » Se redresser, se relever, autant d’annonce de la Résurrection, du fait que, à l’inverse de toutes les réalités matérielles, « ses paroles ne passeront pas ».

La nature elle -même témoigne de la « re-naissance » du renouveau, du retour à la vie, de la Résurrection. Après l’hiver, image de sommeil, d’absence, de mort même, la nature bourgeonne, c’est l’annonce des fleurs et des fruits, de la vie. De même faut-il passer par l’hiver et la nuit, par la souffrance et les difficultés, par l’attente sans se décourager pour voir « le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire ».

« À nous, baptisés, d’en être les témoins (de l’actualité de l’Evangile) dont le monde a besoin aujourd’hui. Invités à la confiance, libérés de la peur, forts de notre foi, enracinés dans l’espérance, nous sommes déjà citoyens du Royaume. Et ce Royaume, pas encore pleinement réalisé, se manifeste à travers notre manière d’habiter le monde, d’y bâtir la fraternité, d’être signes et acteurs de la paix, à l’exemple du Seigneur. Aimer et servir nos frères, c’est être fidèlement, au quotidien, signes vivants de sa Présence, traces vivantes du Royaume. » (Michèle Clavier)

« Seigneur Jésus, tu m’invites à élever mon regard vers toi. Cette terre – mes préoccupations d’aujourd’hui – passera. Même le ciel – ces grands idéaux qui semblent éternels – lui aussi passera. Seules tes paroles ne passeront pas. C’est pour cela que je veux m’arrêter ce matin, faire silence en mon cœur et te chercher dans la solitude. Seigneur, donne-moi ta Parole ; c’est elle que je désire.

Seigneur Jésus, je te demande d’affermir en moi la vertu d’espérance afin que je sache attendre la venue de ton Royaume en mon cœur, même à travers la souffrance.

Seigneur Jésus, j’aimerais voir déjà les fruits de ta Résurrection en moi et en ceux qui m’entourent. Tu me dis d’attendre, d’espérer : ces fruits viendront, à leur rythme. Et alors je veux attendre, attendre non pas comme le curieux qui attend pour voir si cela va arriver, mais comme le veilleur qui sait que l’aurore arrivera, sans pourtant savoir quand. Et si, au milieu de cette nuit, je ne vois que la croix, aide-moi à y reconnaître ce bourgeonnement qui annonce la Résurrection. » (Frère André Blanchette, LC).

 

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