« Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
La facilité de portage et la légèreté du fardeau ne signifie pas qu’il n’y a plus de fardeau, mais qu’il est supportable car il y a une façon de le porter et nous ne sommes plus seuls à le faire, mon compagnon de joug, c’est Jésus et Il m’invite au repos à trouver dans la douceur et dans l’humilité (Matthieu 11, 28-30).
Nombreux sont les commentaires de ce texte, les homélies et les méditations, je retiens ce matin des extraits d’un Angélus de Benoît XVI (3 juillet 2011) :
« Jésus promet de donner à tous le « repos » mais pose une condition : « Prenez sur vous mon joug et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur ». Qu’est-ce que ce «joug» qui au lieu de peser soulage, et au lieu d’écraser soutient ? Le « joug » du Christ, c’est la loi de l’amour, et son commandement, qu’il a laissé à ses disciples (cf. Jn 13, 34 ; 15, 12). Le vrai remède aux blessures de l’humanité — matérielles comme la faim et les injustices, ou psychologiques et morales, provoquées par un faux bien-être — est une règle de vie fondée sur l’amour fraternel, qui a sa source dans l’amour de Dieu. Pour cela, il faut abandonner le chemin de l’arrogance de la violence utilisée pour se procurer des positions de pouvoir toujours plus grand, pour s’assurer le succès à tout prix. À l’égard de l’environnement aussi, il faut renoncer au style agressif qui a dominé ces derniers siècles et adopter une « douceur » raisonnable. Mais surtout, dans les rapports humains, interpersonnels, sociaux, la règle du respect et de la non-violence, c’est-à-dire de la force de la vérité, contre tout abus de pouvoir, est celle qui peut assurer un avenir digne de l’homme… Que la Vierge nous aide à « apprendre » de Jésus la vraie humilité, à prendre avec décision son joug léger, pour faire l’expérience de la paix intérieure, et devenir à notre tour capables de consoler d’autres frères et sœurs qui avancent péniblement sur le chemin de la vie. »
« Je te remercie et te rends grâce, ô Jésus, pour ton amour rempli d’humilité, pour ta patiente confiance, pour ta persévérance héroïque, qui inspirent ma prière et mes choix sur le chemin de la foi. Jamais je ne veux oublier ce que tu fais pour moi : tu t’es donné à moi comme ami comme tu t’es donné au Père. Accepte le don de ma vie. » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC)
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