« Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Les
toits de l’époque étaient certainement plus facile à ouvrir que nos toits de tuiles
ou d’ardoises et les maisons moins hautes ! Mais quand même,
j’imagine l’étonnement des gens en voyant ce brancard descendre du toit
ouvert ! Et l’on n’a pas fini de s’étonner, à commencer par le paralytique
lui-même qui s’entend dire : « tes péchés sont pardonnés ». A
première vue ce n’est pas pour cela que lui et ses amis ont déployé tant
d’efforts. D’autres passent de l’étonnement au scandale, ce sont les scribes.
Pour qui se prend ce « rabbi de province », seul Dieu peut pardonner
les péchés.
C’est là
que Jésus les attend : « Eh bien ! Pour que vous sachiez que le
Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre… » et
Jésus guérit le paralytique qui prend son brancard et sort par la porte.
La
première chose que voit Jésus c’est la foi de ces gens, si elle ne déplace pas
les montagnes, elle ouvre le toit ; tant d’efforts montrent la confiance
mise en la parole et en la personne de Jésus et c’est cette foi qui déclenche
l’action de Jésus qui en même temps envoie un message clair, il n’est pas venu
pour guérir ou soigner, mais pour pardonner et sauver les âmes. Ses miracles
sont des signes, des preuves de sa divinité et de sa mission. Je dois
comprendre aujourd’hui encore que c’est dans ce sens que ma prière doit être
orientée, quelle que soit ma demande, c’est avant tout au salut de mon âme que
le Christ m’aidera à parvenir.
Le père Nicolas Tarralle conclut sa méditation par ces
mots : «Le toit qui s’ouvre pour faire entrer le
paralytique est à l’image des cœurs qui s’ouvrent à la Parole de Jésus. La
maison et les personnes sont transformés par l’accueil de son pardon et de sa
guérison. »
« Seigneur, viens changer mon cœur. Que je te reconnaisse comme le Sauveur de
mon âme, celui qui vient pour me mener au paradis par une relation profonde
d’amour. » (Frère Jérôme Dejoie, LC)
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