« Rien n’est caché, sinon pour être manifesté . »
La lumière c’est le Christ: « Je suis
la lumière du monde, celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres ».
La lumière c’est la Parole, celle qui nous guide, qui nous conduit vers le
Royaume, celle que l’on doit entendre et intégrer : « Faites
attention à la manière dont vous écoutez ». Celle enfin que nous devons
proclamer, qui doit être vue par « ceux qui entrent » mais également
par tous ceux que nous rencontrons car tout baptisé, comme dit le Pape
François, doit être un « disciple missionnaire ». (Marc 4, 21-25)
« L’Évangile reçu dans l’intimité du cœur ou
d’une communauté , écrit le Pasteur Michel Bertrand , ne saurait y rester
enfermé, comme un « secret caché » (v.22).
Il n’est pas une connaissance réservée à un cercle d’initiés le transmettant de génération en génération. Mais, dit
Jésus, ce qui a été accueilli par quelques-uns dans l’ombre, doit
être révélé au « grand jour » (v.22).
Personne n’aurait l’idée saugrenue de mettre sous un lit une lampe, porteuse de
lumière. De même, il serait absurde de ne pas proclamer de manière publique,
audible et crédible l’espérance qui est en Christ. Y compris, et même surtout,
au sein de nos sociétés sécularisées. Car aujourd’hui comme hier, on retrouve
les mêmes attitudes à l’égard de Dieu et de la foi : l’hostilité,
l’incompréhension, l’ignorance, l’indifférence, mais aussi la quête de sens et
l’attente d’espérance, auxquelles les chrétiens sont appelés à répondre. Donner
à espérer, espérer pour un autre ou avec un autre, n’est-ce pas recevoir « davantage encore » (v.24) que ce que l’on a
déjà ? »
« Seigneur, accorde-moi la grâce de comprendre
que la lampe que tu as allumée en moi c’est la vie que tu m’as donnée dès ma
conception. Une fois cette lampe allumée, elle a été entretenue par mes parents
et ma famille ; et la grâce de briller aujourd’hui doit te rendre gloire face à
ceux qui te cherchent ou ne te connaissent pas encore. Seigneur, apprends-moi à
témoigner de toi dans un monde qui ne s’occupe guère de l’éternité qui
l’attend. » (Cécile Beaure d’Augères, consacrée
de Regnum Christi)
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