31 janvier La semence germe et grandit

 

Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. (Marc 4, 26-34)


 

La plante appelée moutarde a la plus petite des graines et devient la plus grande des plantes potagères. Je ne suis pas allé vérifier et je ne pense pas que l’idée de Jésus était de donner une leçon de botanique ! Par contre, Il veut peut-être me dire, une fois de plus, de ne pas me fier aux apparences. Ce qui est petit, ce qui est négligeable, même méprisable aux yeux du monde, peut être grand dans le royaume des cieux. C’est aussi une invitation à ne pas me décourager, à être patient, si je ne fais pas obstacle à la foi qui ne demande qu’à grandir en moi, j’aurai la possibilité, moi aussi, de permettre aux « oiseaux du ciel de faire leur nid à mon ombre ». Simple rappel que, si ma foi grandit, ce n’est pas pour la garder cachée, mais pour la partager, pour en faire bénéficier les autres.

Ce « règne de Dieu » qui « germe et grandit en moi », c’est bien de la foi qu’il s’agit ; celle qui me donne la force de témoigner de la Parole, d’aimer le prochain, de partager l’espérance… Mais voilà, jusqu’à présent, je n’ai pas fait l’expérience de la « foi qui déplace les montagnes », serait-elle encore plus petite que la graine de moutarde ?

« Le disciple, écrit le Pasteur Michel Bertrand, trouvera dans ces paraboles la force et le courage d’annoncer à son tour la Bonne nouvelle du Royaume, même en terrain peu favorable. Son rôle est de « jeter » la semence, le reste ne lui appartient pas. Il ne s’impatientera donc pas du résultat. Il vivra sa mission dans la confiance, porté par la promesse et l’espérance de Dieu. »

« Merci, Seigneur, je te bénis car tu as semé en moi le Règne de Dieu, je te rends grâce car cette semence est appelée à devenir une fleur magnifique qui porte du fruit pour le monde. Je te demande de m’aider à persévérer pour accompagner et seconder la croissance de cette semence tout au long de ma vie. » (Père Melchior Poisson, LC)

 

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