12 février 2025 Le pur et l'impur

 

Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur.

Marc explique à sa communauté chrétienne non juive que Jésus, en condamnant l’hypocrisie des pharisiens déclare qu’il n’y a pas d’aliments impurs, qu’on peut être disciple du Christ sans observer toutes les ablutions rituelles . Il n’y a pas faute si on ne se lave pas les mains jusqu’au coude avant de manger ! Mais il y a faute si au nom des traditions on désobéit à la loi de Dieu en détournant ses commandements (Marc 7, 14-23).

Ce qui nous sépare de Dieu, ce qui nous souille, ce n’est pas ce que nous mangeons, mais ce que nous faisons, les péchés du cœur , les mauvaises intentions, les mauvaises actions.  Cela entraine les grandes catastrophes, comme mes petites mesquineries de chaque jour qui me détourent de Dieu et du prochain.

« Enfermés, emmurés, nous le sommes quand nous refusons de prendre notre part dans l’acte de création.
Impurs, quand nous encombrons ce monde de nos aliénations et culpabilisations pour ne pas croire au 
pardon que Dieu nous offre, sans condition aucune.

Impurs, quand nous refusons de pardonner, pour refuser de vivre de la résurrection du Christ.

Impurs, quand nous refusons à l’autre un avenir pour ne pas accepter qu’il ait pu changer.

Impurs, quand nous refusons à celui qui est différent de trouver une place.

La pureté, c’est aimer encore, parfois malgré tout, pour s’en remettre en Christ qui a tout remis entre les mains du Père.

La pureté est le déjà-là de nos vies dès lors que l’on accepte d’apprendre à aimer : un long et rude apprentissage ; il n’est pas sans lumière. » (Méditation Père Bernard Devert)

Commentaires