Ce qui sort de
l’homme, voilà ce qui rend l’homme impur.
Marc explique à sa communauté chrétienne non juive que
Jésus, en condamnant l’hypocrisie des pharisiens déclare qu’il n’y a pas
d’aliments impurs, qu’on peut être disciple du Christ sans observer toutes les
ablutions rituelles . Il n’y a pas faute si on ne se lave pas les mains
jusqu’au coude avant de manger ! Mais il y a faute si au nom des
traditions on désobéit à la loi de Dieu en détournant ses commandements (Marc 7, 14-23).
Ce qui nous sépare de Dieu, ce qui nous souille, ce
n’est pas ce que nous mangeons, mais ce que nous faisons, les péchés du cœur ,
les mauvaises intentions, les mauvaises actions. Cela entraine les
grandes catastrophes, comme mes petites mesquineries de chaque jour qui me
détourent de Dieu et du prochain.
« Enfermés, emmurés, nous le sommes quand
nous refusons de prendre notre part dans l’acte de création.
Impurs, quand nous encombrons ce monde de nos aliénations et culpabilisations
pour ne pas croire au pardon que Dieu nous
offre, sans condition aucune.
Impurs, quand nous refusons de pardonner, pour refuser de vivre de la résurrection du Christ.
Impurs, quand nous refusons à l’autre un avenir pour ne pas accepter qu’il
ait pu changer.
Impurs, quand nous refusons à celui qui est différent de trouver une place.
La
pureté, c’est aimer encore, parfois malgré tout, pour s’en remettre en Christ
qui a tout remis entre les mains du Père.
La
pureté est le déjà-là de nos vies dès lors que l’on accepte d’apprendre à
aimer : un long et rude apprentissage ; il n’est pas sans
lumière. » (Méditation Père Bernard Devert)
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