« Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous
haïssent. »
J’aime beaucoup prier avec des images, celle-ci est
particulièrement parlante. Jésus vient d’être flagellé, Il se dit roi, les
soldats lui tressent une couronne d’épines. Les épines lui entrent dans la
tête, elles augmentent sa souffrance tout au long de sa montée vers le
Golgotha. Comment ne pas dire MERCI et PARDON à celui qui nous montre l’exemple
en faisant ce qu’il nous demande de faire :
« Mais moi, je
vous dis: Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien
à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous
persécutent. »
Je n’ai pas
d’ennemis, je ne suis pas maltraité, pourtant il y a des gens que je n’aime pas
même s’ils ne m’ont rien fait de mal, Jésus me dit d’aller vers eux, de prier
pour eux. C’est un bien petit pas à côté de la longue et pénible marche du
chemin de croix.
Le pardon et l’amour,
je les croise dans toutes les lectures, c’est en les pratiquant que je vais à
la rencontre du Christ, que je deviens libre et m’ouvre à la vraie vie, comme
l’affirme saint Augustin : «Aime et fais ce que tu
veux. Si tu te tais, tais toi par amour, Si tu corriges, corrige par amour, Si
tu pardonnes, pardonne par amour. Aie au fond du cœur la racine de l’amour : De
cette racine, rien ne peut sortir de mauvais. »
Je te prie, Seigneur, pour des personnes
que je n’apprécie pas ou que j’ignore afin de pouvoir changer mon regard et
d’avoir la force d’allers vers elles.
Seigneur écoute moi, Seigneur exhausse
moi.
Je te prie aussi pour ceux que j’aime et
tout particulièrement pour le Pape, notre Évêque, notre curé et toute notre
communauté,
Seigneur écoute moi, Seigneur exhausse
moi.
« Je veux aujourd’hui encore, Jésus, gravir la montagne avec
toi. T’écouter, me laisser interpeller, déranger, brûler. Toi seul peux changer
mon cœur étroit en cœur d’enfant du Père. Seigneur Fais de moi un instrument de
ta paix :
Là où est la haine,
que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union…
Ô Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé
qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer. » (Saint François d’Assise)
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