« Père, j’ai péché contre le ciel
et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. »
«Ton frère que voilà était mort, et il
est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.»
Il y a le fils qui s’éloigne, mais qui revient et demande pardon. Il y a le
fils soi-disant fidèle mais aigri et jaloux… Et il y a le Père…
Le Père, c’est la
miséricorde et l’amour ; les deux fils, c’est pour l’un l’insouciance et
l’opportunisme, pour l’autre la déception et la rancœur. Evidemment il y a le
retour, mais il est intéressé ; il y a une sorte de fidélité, mais
beaucoup de jalousie. Le Père souffre de l’incompréhension de ses deux
fils ; il est heureux, de voir l’un revenir, même si le repentir est
intéressé, l’essentiel est qu’il soit revenu à la vie ; il ne veut pas que
l’autre soit aigri et renfermé sur lui-même, lui aussi doit pardonner.
Celui qui est le
« mauvais » fils n’a pas perdu tout espoir et trouve la force de se
repentir et de revenir, même si c’est à la toute dernière extrémité. Celui qui
est vu comme le « bon » est replié sur lui-même et rancunier. Rien
n’est jamais tout blanc ou tout noir !
Il y a en moi et du
plus jeune et de l’aîné, mais surtout une grande lueur d’espérance car, quelle
que soit mon attitude, Le Père m’aime et me pardonne, Il veut que sans cesse je
revienne vers Lui, même si ce n’est pas facile tous les jours de demeurer près
de lui.
Comme le demande sœur Véronique Thiébaut : « Convertissons nous à la logique de
Dieu, qui murmure au cœur de tous ses enfants : « Tout ce qui est à moi
est à toi… »
« Seigneur Jésus, merci de m’avoir ouvert les
portes du cœur miséricordieux de ton Père par le don de ta vie jusqu’au
sacrifice cruel de la croix : apprends-moi à porter chaque jour ma croix avec
douceur et humilité comme toi pour m’unir totalement à l’amour miséricordieux
de Dieu notre Père. Oui, tout ce qui est à toi est à moi et, en ta croix, je
suis toujours avec toi pour ressusciter en tout mon cœur. » (
Corentin Jarry)
Commentaires
Enregistrer un commentaire