Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom
du Seigneur
Voici le dimanche des rameaux, avec « la foule remplie de joie »,
nous allons célébrer Notre Roi entrant triomphalement à Jérusalem. C’est en
vainqueur que le Christ s’avance, en toute connaissance de cause, vers sa
passion et vers sa croix. La foule, je me dis qu’aujourd’hui encore il y aura
beaucoup de « chrétiens » qui viendront chercher et faire bénir leurs
rameaux et que nous ne reverrons, peut-être, pas avant Noël ! Ainsi va la
vie ! Et moi, vais-je faire chaque jour un accueil triomphal à Jésus ressuscité ?
Voici le premier récit de la passion, que d’actes fondateurs, que de
phrases à méditer. Cette première parole de Jésus : « J’ai
désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de
souffrir ! » La Pâque, je la partage souvent avec Jésus, mais suis-je
prêt à souffrir avec lui ?
Puis il y a le jardin des oliviers et Jésus me dit « priez pour ne pas
entrer en tentation », lui-même prie pour aller jusqu’au bout de sa
mission : « éloigne de moi cette coupe… pas ma volonté, mais la
tienne. » Souvent je dors avec les disciples, souvent je me détourne de la
« coupe », que les souffrances du Christ m’aident à faire la volonté
du Père.
C’est l’arrestation, les comparutions, la flagellation, le couronnement
d’épines, la condamnation à mort réclamée jalousement par les autorités
religieuses, acceptée lâchement par l’autorité d’occupation, approuvée
servilement par la foule. C’est le portement de la croix et la crucifixion.
J’ai une semaine pour méditer ces évènements et en nourrir ma foi, éclairé par
la reconnaissance du centurion : « Celui-ci était vraiment un
homme juste ». Avec le centurion, avec les chrétiens des rameaux (et pour
eux) je rends gloire à Dieu.
« Seigneur Jésus, tu sais bien combien je t’aime, mais tu connais
aussi mes peurs, mon égoïsme, tant de freins qui m’empêchent de te suivre sur
ce chemin. Viens me libérer de tout ce qui entrave la marche. » (frère Nicolas Morin)
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