« L’un de vous me livrera… Le coq ne chantera pas avant que tu m’aies renié
trois fois »
Jésus est triste, Il est « bouleversé » Alors que « son
heure » est maintenant arrivée, il voit la fragilité humaine. Il célèbre
la Pâque avec ceux qui partagent sa vie depuis le début et l’un va le trahir,
celui sur qui il fonde son Église va le renier, la plupart vont s’enfuir.
« Nous sommes ici devant le drame de la liberté humaine,
fragile et volatile, capable de blesser celui dont elle a tant reçu. Et nous
partageons tous cette condition », médite Lucie Favier qui nous invite à
ne pas nous décourager car « le Fils de l’Homme est glorifié et son amour
nous sauve » ; elle poursuit sa magnifique médiation :
« Jésus nous a aimés alors qu’il savait que nous
allions l’abandonner au moment de sa Passion. L’amour de Jésus ne dépend ni de
nos mérites, ni de notre réponse. Jésus nous aime car il est Dieu et parce
qu’il ne voit en nous que des enfants faibles et petits qu’il veut sauver et
mener au paradis...
...Retenons encore de Jésus cette phrase de l’Évangile
d’aujourd’hui : « Vous me chercherez ; (…) tu me suivras plus tard. »
Dès lors, notre chemin sur la terre se transforme en recherche et en
pèlerinage. Nous sommes invités à le chercher, dans la prière, dans les
sacrements, dans l’Église, dans les frères qui nous entourent, dans chacune des
circonstances de notre vie. Et nous sommes invités à le suivre, à cheminer dans
notre foi, à parcourir notre vie avec la certitude et la confiance de la
rencontre finale avec Jésus. »
« Jésus, deux mots montent de mon cœur, je
te les dis avec confiance : pardon et merci ! Pardon pour mes fautes, pour mes
trahisons, pour mes fuites. Merci pour ton amour, pour ta fidélité, pour tes
promesses. »
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