Marie Madeleine se rend au tombeau de
grand matin
Comme il était attendu ce matin, ce matin de la vie, ce matin où la
mort est vaincue, ce matin de la Résurrection. Toute la journée du sabbat,
Marie Madeleine a rongé son frein, elle ne peut aller rendre un dernier hommage
à Jésus. Alors que « c’était encore les ténèbres » elle court au
tombeau. On court beaucoup en ce matin de Pâque. La vie est une course et cette
course est pleine de questions : comment rouler la Pierre ? Mais qui
a ouvert le tombeau ? Où a-t-on mis le corps ? Oui nos vies aussi
sont pleines de questions, alors, avec Marie madeleine courrons vers les
apôtres pour chercher des réponses. Avec Pierre et Jean courrons nous aussi au
tombeau et comprenons, ce n’est pas le vide que nous voyons, c’est l’absence de
la mort, « Il vit, et il crut ». Il fallait que Jésus
meurt pour nos péchés afin de ressusciter et de nous donner la Vie.
« Tu es vivant ! Je peine à le croire ! Tu es
vivant : quelle joie, quelle gloire ! Vivant, tu es sorti du
tombeau ; quelle victoire ! Sors de mes placards, sors de mes
tiroirs, sors de mes classeurs : sois vivant dans ma vie. Sors des cœurs
fermés, sors des nuques raides et des têtes endurcies. Sors ! Qu’éclate la
vie, que ressuscitent les âmes, par la puissance de l’Esprit. Qu’exultent les
cœurs, que proclament les langues, qu’ils chantent en chœur : Christ
est Seigneur, alléluia ! Il est vivant pour les siècles des siècles, amen,
alléluia ! » (Père Jaroslav de Lobkowicz,
LC )
Courrons, courrons proclamer : « Christ
est ressuscité… Il est vraiment ressuscité »
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