Un serviteur n’est pas plus grand que son maître
Comme le pauvre de cœur ou
celui qui souffre pour la Parole, heureux est celui qui se met au service de
ses frères. Jésus a montré l’exemple en lavant les pieds de ses apôtres,
service le plus humble qui soit, tout en leur rappelant qu’Il est le Seigneur,
qu’Il est Dieu « vous croirez que moi, JE SUIS. »
Le Seigneur me rappelle aussi
que je n’ai pas à m’enorgueillir de me faire serviteur ou de me faire témoin,
je ne fais que mettre en œuvre les dons de Dieu, je ne fais qu’accomplir sa
volonté : « un serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un
envoyé plus grand que celui qui l’envoie. »
Encore faut-il mettre ces dons
en pratique, nul n’est à l’abri de la lâcheté, de l’infidélité, c’est ce qui
nous est également rappelé ; même parmi ceux que le Christ a choisi,
il y en a un qui lui tourne le dos, qui le livre à ses bourreaux, « Celui
qui mange le pain avec moi m’a frappé du talon. »
« Un
serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que
celui qui l’envoie. » Seigneur, par le baptême, tu fais de nous des
serviteurs et des envoyés. C’est toi notre maître et c’est toi qui nous
envoies. Ainsi nous te prions en reprenant les paroles de la liturgie de
l’Église : « Aux appels de ton peuple en prière, réponds, Seigneur, en
ta bonté : donne à chacun la claire vision de ce qu’il doit faire et la force
de l’accomplir. » (Collecte du Temps ordinaire).
Ainsi, nous pourrons être, chacun selon notre mission, des envoyés comblés de
foi, d’espérance et de charité et des serviteurs fidèles. » (Patricia
Freisz, membre de Regnum Christi)
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