« Moi, je suis
la vraie Vigne, et mon Père est le vigneron. (…)
Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments. »
Quand la vigne est taillée, les sarments coupés sont
ramassés et brûlés. J’ai des souvenirs de sardines grillées sur des sarments,
souvenirs de goûts et d’odeurs. Mais le sarment une fois taillé n’a plus de
vie, ne produira plus de fruits. Jésus nous dit qu’Il est cette vigne, qu’Il
est ce cep qui donne la vie aux sarments et leur permet de porter du fruit.
L’Église, chaque chrétien, ne vie et ne porte du fruit qu’uni au Christ
Il est donc nécessaire de « demeurer » dans
le Christ. Demeurer ne veut pas simplement dire « habiter » comme on
demeure dans une maison, mais « rester indéfectiblement uni »,
« être ancrer », « ne plus faire qu’un » ; pour
cela il faut passer par la « taille ».
La « taille », c’est l’œuvre du vigneron, du
Père, qui débarrasse du superflu, de ce qui consomme inutilement de la sève et
rend donc le sarment plus fécond. Tout ceci se comprend bien, mais n’est pas
toujours facile à accepter, c’est alors qu’il faut se cramponner au Christ,
rester souder au cep.
Taillés, nous demeurons dans la foi, nous porterons le
fruit en abondance, d’autant plus qu’il sera « arrosé » par la
prière. Au mois de mai 2021, le Pape François demandai « un marathon de
prières » à Marie pour éradiquer le mildiou de la pandémie et aussi tous
les petits parasites au niveau personnel.
Père
infiniment bon, tu veilles sur moi avec sollicitude et tendresse comme le
vigneron prend soin de sa vigne. En Jésus ton Fils, tu m’as adopté comme ton
enfant et tu veux, qu’en lui, je porte du fruit. Ce fruit est l’amour dont
notre monde a tant besoin. Je suis ton enfant, je me reçois de toi pour te
donner – toi qui es amour – à tous mes frères. (Amélie Perroy,
consacrée de Regnum Christi)
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