24 mai 2025 Vous n’appartenez pas au monde

 


Vous n’appartenez pas au monde

Au moment où le Christ nous choisit, nous n’appartenons plus au monde et « c’est pourquoi le monde a de la haine contre (nous) ». Est-ce la condition de Chrétien ? On ne peut pas appartenir au Christ et au monde, le monde au sens négatif dont « les valeurs nous enchainent plus qu’elles nous libèrent ». Le chrétien doit donc avoir une manière de vivre particulière, qui le distingue « du monde ».

Le Pape François commentant cet évangile disait : « La mondanité est une culture ; c'est une culture de l'éphémère, une culture de l’apparence, du maquillage, une culture du "aujourd'hui oui demain non, demain oui et aujourd'hui non". Elle a des valeurs superficielles. Une culture qui ne connaît aucune fidélité, car elle change selon les circonstances, elle négocie tout. C'est la culture du monde, la culture de la mondanité. Et Jésus insiste pour que l’on se défende de cela et prie pour que le Père nous défende de cette culture de mondanité. C'est une culture du jetable, en fonction de ce qui est pratique. C'est une culture sans fidélité, elle n'a pas de racines. Mais c'est un mode de vie, un mode de vie aussi de beaucoup de ceux qui se disent chrétiens. Ils sont chrétiens mais ils sont mondains. » (Santa Marta, 16 mai 2020)

Autrement dit, ne soyons pas superficiels. Notre foi peut nous mettre dans des situations difficiles, Beaucoup dans les premiers siècles et au cours des âges, même encore aujourd’hui souffrent à cause de leur foi. «Le serviteur n’est pas plus grand que son maître ». « Ce que le disciple est amené à vivre, que ce soit positif ou négatif, celui qu’il sert et suit l’a vécu avant lui ; cela donne du sens à tout ce qui lui arrive. Tout peut être un chemin d’union profonde, de communion intérieure avec le Christ. » (Sœur Véronique Thiébaut).

« Si le monde a de la haine contre vous,
sachez qu’il en a eu d’abord contre moi. »

« Seigneur Jésus, tu es le bon Berger qui a fait tant de bien. Tu ne te laissais pas décourager par les critiques et les accusations injustes. Tu continuais à dire la vérité et à faire le bien, selon la volonté de ton Père. Aide-moi, Seigneur, à ne pas me sentir comme une pauvre victime qui se décourage. Aide-moi, au contraire, à aller de l’avant avec courage, en suivant ton exemple, pour le bien de toutes les personnes que tu veux aider à travers moi. Et, Seigneur, aide de nombreuses autres personnes à devenir tes disciples et à se joindre à nous, dans notre mission de rendre ce monde meilleur. » (Père Raymond Jubinville)

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