Au lever du jour, Jésus se tenait sur le rivage
Jésus est ressuscité, Il
a déjà fait plusieurs apparitions, partagés entre crainte et espoir, entre
questionnement et doute, la vie reprend pour les apôtres, il faut travailler,
il faut se nourrir, les voilà donc repartis pêcher. « Ils partirent et
montèrent dans la barque ; or, cette nuit-là, ils ne prirent rien. » Même
illuminée par la joie de la résurrection la vie quotidienne reprend avec ses
difficultés et ses échecs… Mais Jésus est là et il est bien vivant.
Que de détails très
concrets a retenir de cet évangile. Jésus est là sur le rivage, Il les attend,
Il nous attend. Il sollicite leur aide et notre aide : « Les
enfants, auriez vous quelque chose à manger ? », comme s’Il
avait vraiment besoin de nous, Lui qui a nourri les foules, d’ailleurs comme
les apôtres nous avouons notre impuissance, nous n’avons rien pris, nous
n’avons rien à offrir. C’est donc Jésus lui-même qui va combler leurs manques
et nos manques. Comme au début de son ministère, c’est par une pêche
miraculeuse qu’Il se révèle et de plus, Il a préparé la nourriture.
Reprenons la
méditation du jour proposée par une sœur apostolique de saint Jean :
« N’avons-nous pas parfois ce sentiment qu’entre ce que nous célébrons et ce
que nous vivons le décalage est consternant ? Où est-il, le
Ressuscité ? Aux disciples fatigués par une nuit sans prise, il se
manifeste par une pêche miraculeuse et un petit-déjeuner improvisé au bord du
lac. Jean le reconnaît aussitôt et Pierre retrouve son élan prompt vers le
Maître. Sur nos rives, Jésus nous précède toujours. Il ne nous retire pas de
notre devoir d’état, il ne supprime pas les aléas de notre pèlerinage
terrestre. Il réveille notre foi et attise notre espérance. En lui seul est la
véritable fécondité de notre vie. »
« ‘’Au lever du jour ‘’, Seigneur, tu es là. Au bout de
toutes nos nuits, tu viens. Ta délicatesse est extrême pour tes disciples
fatigués. Tu les sauves du découragement en leur montrant que la fécondité de
leurs travaux, c’est ton œuvre. Tu prépares pour eux un repas : tu as allumé un
feu, tu as cuit et grillé le poisson, tu as pensé aussi au pain. Nous le
savons, pour nous aussi, tu te tiens sur le rivage et tu nous attends avec le
même amour ardent du Père qui attend son fils prodigue. Tu nous prépares une
demeure sur la terre ferme. Oui, nous sommes aimés et attendus. » (Patricia
Freisz, membre de Regnum Christi)
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