Les
fils sont libres de l’impôt
Une nouvelle fois Jésus annonce sa
passion, Il veut préparer les Apôtres à ce qui leur est incompréhensible. Voilà
que Matthieu raconte l'histoire de cette taxe pour le temple et de la façon
dont Jésus va la satisfaire. A première vue petite histoire sans importance et
mise en œuvre bien compliquée pour une action qui aurait pu être très simple.
Il y a certainement bien plus à comprendre !
« Pour ne pas scandaliser les
gens » Jésus fait bien remarquer que, Fils de Dieu, il n’a pas à payer
pour entrer dans la Maison du Père, mais Il ne veut pas choquer, Il nous
demande à nous aussi de ne pas poser des actes qui pourraient décrédibiliser le
témoignage que nous essayons de porter. Il y a aussi le fait de se soumettre
aux obligations officielles même si nous ne les approuvons pas ou si nous ne
nous sentons pas concernés."
Mais pourquoi aller chercher cette
pièce dans la gueule d’un poisson ? Je ne m’aventure pas dans une
explication personnelle et le commentaire du jour apporte matière à la
réflexion : « Pour nous sauver, Jésus accepte de payer les deux
drachmes. Deux pièces de monnaies qui, dans la bouche d’un poisson remontent de
la mer, symbole des puissances du mal et de la mort. Jésus prend sur lui le
poids de cette dette contractée par les hommes. Injustement condamné, son
procès rendra visibles à la fois le nœud de l’iniquité et la force du plus
grand amour. Sa liberté de Fils de l’homme lui permettra de descendre dans nos
enfers, d’y faire sauter tous les verrous qui empêchent les personnes
d’exister, de s’exprimer, de vivre décemment debout. Nous sommes nous aussi appelés
à suivre ce chemin. Je peux alors regarder ma vie d’une autre façon. Sur moi
les autres exercent un pouvoir duquel j’aimerais parfois me soustraire. Je
souhaiterais être libre dès maintenant, mais les lois humaines me demandent de
m’y plier. Cet évangile me donne l’espérance d’un temps de délivrance mais il
m’invite surtout à choisir de donner ma vie quelles qu’en soient les
circonstances - Ma vie, nul ne la prend, mais c’est moi qui la
donne-. » (Une oblate de l’Assomption).
« Dans la maison de
ton Père, Seigneur, tu as payé l’impôt comme n’importe quel fidèle. Apprends
nous le sens du partage et de la solidarité, aide nous à donner le bon exemple
et à ne jamais être occasion de scandale. AMEN »
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