Les
fausses excuses
Les
champs, le commerce… et moi, quelles sont mes excuses pour décliner les
invitations du Seigneur ? C’est donc à un examen de conscience que
m’invite d’abord cette parabole. Invitation également à reconnaître la patience
et la persévérance du Seigneur, Il invite une première fois, Il réitère son
invitation et persévère jusqu’à se laisser mettre à mort !
La
deuxième chose, c’est que tout le monde est invité, mais : « Jésus nous avertit, écrit le Père
Alain Quilici : il ne suffit pas d’être invité, encore faut-il remplir quelques
conditions élémentaires. C’est ce que nous appelons être en état de grâce,
c’est-à-dire en parfaite communion avec celui qui nous invite. Ce vêtement de
noces, c’est d’abord le baptême avec sa robe baptismale; c’est ensuite ce
qu’apporte le sacrement de pénitence et de réconciliation, mais c’est aussi
d’être en paix avec sa conscience, avec ses frères et avec Dieu. Précaution
élémentaire à prendre avant d’entrer dans la salle du banquet. »
Dans sa méditation, sœur Nathalie remarque ; « À ce festin, « les mauvais comme les
bons » sont
les bienvenus. Ce n’est pas, en effet, parce que nous sommes déjà saints que le
Père nous aime. S’il mendie notre présence à ses côtés, c’est pour que nous le
devenions. Alors, dans un second temps, sera exigée une mystérieuse tenue de
noces. Serait-il possible, en effet, de vivre authentiquement au contact de
Dieu sans être, peu à peu, dépouillés de nos vieux vêtements puis transfigurés
par sa gloire qui est Amour ? »
« Jésus, Tu fais tout pour
me faire entrer dans ton Royaume, fais tomber mes barrière, mes résistances
pour que tu vives en moi. » (Prière Hozana).
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