VEILLER
A plusieurs reprises Jésus nous
demande de veiller, de ne pas « nous endormir sur nos
lauriers » ; rien n’est jamais acquis, à tout moment nous pouvons
faire le faux pas qui nous écarte du Royaume ! Veiller, c’est attendre le
retour du Seigneur, pour moi c’est attendre le moment de la rencontre au jour
fixé, c’est donc vivre dans l’espérance de ce face à face et d’y être
prêt !
Michel Bertrand écrit : « C’est
précisément quand on n’attend plus rien que l’on mise tout sur le présent. On
veut tout et tout de suite, fut-ce au mépris de soi-même et du prochain, évoqué
ici par la violence et l’ivrognerie. Mais si on attend ce qui n’est pas encore
là, c’est-à-dire ce que Dieu a promis, alors on « veille » avec espérance, sur
ce qu’Il nous a déjà donné et confié. »
Notre veille se doit d’être active, aussi notre
attention et attirée sur un autre aspect de cette veille sur laquelle insiste
le pape François et que souligne également Michel
Bertrand : « « Veiller » c’est d’abord prendre soin de la maison
commune que Dieu a confiée aux humains, sa création et ses créatures. Veiller
n’est donc pas attendre passivement que l’irréparable soit commis. C’est
arrêter le « voleur » avant qu’il ne « perce la maison », c’est débusquer le
mal avant qu’il ne s’installe. Cette vigilance caractérise le comportement
présent du « serviteur fidèle et avisé ». »
« Seigneur Dieu, source de tout bien, réponds
sans te lasser à notre appel : inspire nous de discerner ce qui est juste
et dirige nous pour que nous puissions l’accomplir. Par Jésus Christ ton Fils,
notre Seigneur – AMEN ».
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