Résurrection
du fils de la veuve de Naïm
Jésus est saisi de
« compassion ». Aujourd’hui comme en son temps terrestre, Jésus n’est
pas indifférent à nos souffrances. Nous savons qu’Il est avec nous, et
c’est à nous qu’Il dit encore « Ne pleure pas », ce qui veut dire « garde
l’espérance ». C’est elle, avec l’aide de l’Esprit, qui nous aide à nous
relever, à vaincre les difficultés, « Je te l’ordonne, lève-toi ».
Michel Clavier voit également dans ce miracle la
vocation du baptisé à aller vers les autres. « En relatant la puissance de
Jésus redressant le mort, cette page d’Évangile souligne aussi que Jésus « rendit
(ce fils) à sa mère ». En consolant cette mère, Jésus fonde tout ministère
de consolation et toute mission de visitation. « Dieu a visité son
peuple », voilà en quoi consiste le salut. Saint Luc a déjà mis ces mots
dans la bouche de Zacharie à la naissance de Jean-Baptiste : « Béni
soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, qui visite et rachète son peuple » (Lc
1, 68). Bénédiction pour les hommes de tous les temps, annonce de l’Évangile
confiée aux baptisés. À travers son témoignage, le chrétien doit manifester
aux autres les mêmes attitudes que celles de Dieu quand il visite son peuple :
la proximité, la compassion, la capacité de rendre l’espérance. » Le
Pape François nous conseillait de « demander la grâce que notre
témoignage de chrétiens soit porteur de la visite de Dieu à son peuple,
c’est-à-dire d’une proximité qui sème l’espérance » (Méditation
matinale, 16.09.2014). »
« Christ, nous sommes ton peuple, ton
troupeau, fais de nous les témoins de ton amour. »
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