Saint Jérôme écrivant
 Nombreux sont les tableaux représentant Saint Jérôme,
j’aime bien celui du Caravage qui invite à la méditation. J’y vois l’écrivain,
le savant qui s’est consacré à la lecture des Saintes écritures qu’il a
traduites (La Vulgate) et commentées. J’y vois le Père de l’Église et l’ermite
entièrement tourné vers Dieu et la venue du Royaume. 
Je n’y vois pas le polémiste, qui
fut de tous les combats pour défendre la foi et qui s’attira beaucoup d’ennemi,
et j’aime bien ce qu’en écrit « Nominis » : « Il passe, dans l'histoire, pour
l'un des plus mauvais caractères de la communion des saints. Mais son
affectivité exacerbée le rend très proche de nous. On le plaint d'avoir été
irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole
de Dieu. » 
Dans sa lettre
apostolique « Scripturae Sacrae affectus », à l’occasion du 16ième centenaire
de la mort de Saint Jérôme, le Pape François écrivait  : « Comment ne pas entendre, aujourd’hui, ce à quoi
Jérôme incitait incessamment ses contemporains : « Lis souvent les Divines
Écritures ; ou plutôt, que tes mains ne déposent jamais le livre saint
»  
Prière à saint Jérôme
"Glorieux Saint Jérôme, Père et Docteur de
l'Eglise,
Vous qui, en traduisant la Bible en latin, l'avez
rendue accessible au plus grand monde,
Vous qui vous êtes attaché à remonter à la source
et à « retrouver dans les ruisseaux tout ce qui naît de la source »,
Vous qui savez à quel point l'intelligence de
l'écriture conditionne l'intelligence de la transcription, nous confions notre
activité à votre bienveillante intercession.
Obtenez nous de savoir retranscrire les messages
qui nous sont confiés avec la plus grande fidélité possible, sans perdre le
mystère des mots.
Aidez-vous à chasser l'imprécision, à fuir le
faux-sens, à refuser le manque de rigueur et à haïr le contresens.
Donnez-vous enfin de « chercher à apprendre sur
la terre les vérités dont la consistance persistera également au ciel ».
Ainsi soit-il."
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