«Celui qui ne
renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple »
Récemment nous avons fêté mère
Teresa ! C’est une des saintes actuelles qui illustre bien cette
parole du Christ. Qu’elle nous aide à la comprendre !
Si nous nous arrêtons au début de
l’évangile, nous risquons d’être rebutés, d’y trouver une radicalité excessive.
D’accord il faut marcher à la suite du Christ et porter sa croix, mais il faut
aussi aimer son prochain à commencer par sa propre famille, il faut respecter
la vie. Que nous demande le Christ ? L’image du bâtisseur de tour ou du
roi guerrier vient nous éclairer, ce qui est recommandé c’est la prudence et la
prévoyance, c’est de voir plus loin que le bout de son nez, plus loin que le
bout de sa vie terrestre. Le Christ parle de préférence, c’est-à-dire de
« mettre en premier », de choisir ce qui est important, même si cela
entraine certaines contraintes, certains renoncements, certaines croix à
porter. Il s’agit de ne pas nous tromper sur l’essentiel.
La Sœur qui assure le commentaire du jour
écrit : « C’est sur cette question de prudence, sans laquelle
aucune entreprise humaine ne peut être menée à bien, que le Christ attire notre
attention. Elle est la vertu qui nous permet de discerner les moyens adéquats à
mettre en œuvre afin d’atteindre la fin que nous désirons. De façon analogue,
pour aimer nos parents, notre conjoint, nos proches, nos amis et nous-même de
telle sorte que cet amour nous comble de joie, le Christ s’offre Lui-même comme
notre nouvelle prudence. En Le choisissant comme l’Ami premier de nos vies,
nous lui permettons d’assumer tous nos liens humains pour leur offrir la mesure
de sa charité. Le disciple du Seigneur Jésus est ainsi introduit dans la
richesse insondable de son Amour pour le Père et pour tous les hommes. »
Et
elle termine par cette prière :
« Seigneur,
viens nous inviter. Fais nous vivre notre vie, non comme un jeu d’échecs où
tout est calculé, non comme un match où tout est difficile, non comme un
théorème qui nous casse la tête, mais comme une fête sans fin, où Ta rencontre
nous renouvelle, comme un bal, comme une danse entre les bras de Ta grâce, dans
la musique universelle de l’Amour… Mon Dieu, recueillez nous en Vous,
approfondissez nous, dépouillez nous de l’inutile, enfoncez en nous Vos pensées
pour qu’elles germent. (…) Ouvrez nos cœurs à l’Espérance. Ainsi soit-il. »
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