7 septembre 2025 Prudence et prévoyance

 


«Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient ne peut pas être mon disciple »

Récemment nous avons fêté mère Teresa ! C’est une des saintes actuelles qui illustre bien cette parole du Christ. Qu’elle nous aide à la comprendre !

Si nous nous arrêtons au début de l’évangile, nous risquons d’être rebutés, d’y trouver une radicalité excessive. D’accord il faut marcher à la suite du Christ et porter sa croix, mais il faut aussi aimer son prochain à commencer par sa propre famille, il faut respecter la vie. Que nous demande le Christ ? L’image du bâtisseur de tour ou du roi guerrier vient nous éclairer, ce qui est recommandé c’est la prudence et la prévoyance, c’est de voir plus loin que le bout de son nez, plus loin que le bout de sa vie terrestre. Le Christ parle de préférence, c’est-à-dire de « mettre en premier », de choisir ce qui est important, même si cela entraine certaines contraintes, certains renoncements, certaines croix à porter. Il s’agit de ne pas nous tromper sur l’essentiel.

La Sœur qui assure le commentaire du jour écrit : « C’est sur cette question de prudence, sans laquelle aucune entreprise humaine ne peut être menée à bien, que le Christ attire notre attention. Elle est la vertu qui nous permet de discerner les moyens adéquats à mettre en œuvre afin d’atteindre la fin que nous désirons. De façon analogue, pour aimer nos parents, notre conjoint, nos proches, nos amis et nous-même de telle sorte que cet amour nous comble de joie, le Christ s’offre Lui-même comme notre nouvelle prudence. En Le choisissant comme l’Ami premier de nos vies, nous lui permettons d’assumer tous nos liens humains pour leur offrir la mesure de sa charité. Le disciple du Seigneur Jésus est ainsi introduit dans la richesse insondable de son Amour pour le Père et pour tous les hommes. »

Et elle termine par cette prière :

« Seigneur, viens nous inviter. Fais nous vivre notre vie, non comme un jeu d’échecs où tout est calculé, non comme un match où tout est difficile, non comme un théorème qui nous casse la tête, mais comme une fête sans fin, où Ta rencontre nous renouvelle, comme un bal, comme une danse entre les bras de Ta grâce, dans la musique universelle de l’Amour… Mon Dieu, recueillez nous en Vous, approfondissez nous, dépouillez nous de l’inutile, enfoncez en nous Vos pensées pour qu’elles germent. (…) Ouvrez nos cœurs à l’Espérance. Ainsi soit-il. »

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