La
vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède
La sagesse populaire dit
souvent : « tu ne l’emporteras pas dans ton cercueil ». Jésus
nous dit : « Gardez-vous bien de toute avidité » et
encore : « ce que tu auras accumulé, qui l’aura ? » et de
nous avertir : « Tu es fou, cette nuit même on va te redemander ta
vie. »
Alors oui, soyons des intendants
fidèles pour notre vie éternelle, accumulons les richesses qui ne périssent
pas, celles que les mites ne dévorent pas, celles que les vers ne rongent pas.
Ces richesses en vue de notre éternité c’est évidemment l’amour de Dieu et de
nos frères, « ce n’est rien d’autre, comme dit Pierre Tran Khac Tram, que
la paix, la solidarité et le partage donnés et reçus dans la charité ».
Ce que confirme Nicolas
Tarralle : « Mais comment comprendre cette « richesse en
vue de Dieu »? Le contexte de la question posée à Jésus nous fait entendre
la richesse du partage. L’héritage, les grains du grenier, sont faits pour être
partagés, répartis, donnés. Ce qui est réclamé dans le conflit ou amassé dans
la solitude n’a aucune valeur en vue de Dieu. Et plus que tout autre bien, la
vie elle-même, si elle n’est pas donnée, est perdue. En Église nous sommes
riches d’un sens de la propriété qui est au service de la destination
universelle des biens. Bonne nouvelle à vivre en vue de Dieu. »
« Je crois en toi, Seigneur, mais
donne-moi la grâce d’une foi active. J’espère en toi, Seigneur, mais donne-moi
la grâce d’une espérance constante dans l’épreuve. Je t’aime, Seigneur, mais
donne-moi la grâce d’un amour réel dans le quotidien de ma vie. » (Chantal de Baillenx)
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