« Vous savez interpréter l’aspect
de la terre et du ciel ;
mais ce moment-ci, pourquoi ne
savez vous pas l’interpréter ? »
Il ne se passe pas de jours sans regarder la météo, en
fonction des prévisions il arrive de modifier notre emploi du temps. Les
pharisiens aussi, avec les moyens du moment interprétaient les « signes du
ciel » et Jésus leur reproche d’être passé à côté du « signe des
prophètes », du « signe de Dieu ».
Aujourd’hui encore Dieu me fait signe, mais bien
souvent je ne sais ni le reconnaitre ni l’interpréter. L’Église aussi passe
parfois (sinon souvent) à côté des « signes des temps ». Pourtant
Vatican II l’a rappelé : « l'Église a le devoir, à tout moment,
de scruter les signes des temps et de les interpréter à la lumière de
l'Evangile, (...). Il importe donc de connaître et de comprendre ce monde dans
lequel nous vivons, ses attentes, ses aspirations, son caractère souvent dramatique. »
(Gaudium et Spes n°4)
« Seigneur Jésus, quand je
ne perçois pas réellement les signes que tu m’envoies c’est qu’ils
stimulent ma résistance à ta grâce. Aide-moi à dépasser ma
superficialité spirituelle et à percevoir ta présence dans ma vie. » (Joseph Nguyen)
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