Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de
commerce.
Jésus doux et
humble de cœur, Jésus le miséricordieux, Jésus qui nous demande de toujours
pardonner « pique une sainte colère », et cette colère c’est parce
qu’on détourne la maison de son Père de ce qui fait son essence même :
l’adoration, la prière, la relation d’amour avec le Père. Dès qu’on touche au
Père, qu’on touche à l’Église, son propre corps, Jésus laisse éclater sa colère
qu’il justifie en donnant pour signe : « Détruisez ce
sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Evidemment,
c’est incompréhensible si l’on pense au sanctuaire matériel et les apôtres ne
comprendront cette phrase qu’après la résurrection : « Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi,
quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il
avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait
dite. »
Que nos églises soient vraiment des
lieux de prières, des lieux de réconciliations, reconsidérons la façon de les
entretenir, de les aider ; reconsidérons aussi nos façons de vivre, car
nous aussi « nous sommes les Temples de l’esprit ».
« Jésus-Christ, dans ton grand amour, tu t’es livré pour nos péchés. Au
sein même de ton Temple, qui est l’Église, nous avons détruit l’harmonie de la
charité, la transparence de la vérité. Nous avons porté des masques, nous nous
sommes lavé les mains, nous avons cultivé un amour « propre ».
Que ton feu détruise toute marque de la Bête
qui s’est introduite dans nos âmes, nos corps, nos cœurs. Relève le Temple de
la foi et du regard surnaturel que nous avons détruit. » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC »
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