9 novembre 2025 Les marchands du Temple

 

Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.

Jésus doux et humble de cœur, Jésus le miséricordieux, Jésus qui nous demande de toujours pardonner « pique une sainte colère », et cette colère c’est parce qu’on détourne la maison de son Père de ce qui fait son essence même : l’adoration, la prière, la relation d’amour avec le Père. Dès qu’on touche au Père, qu’on touche à l’Église, son propre corps, Jésus laisse éclater sa colère qu’il justifie en donnant pour signe : « Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »

Evidemment, c’est incompréhensible si l’on pense au sanctuaire matériel et les apôtres ne comprendront cette phrase qu’après la résurrection : « Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ; ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite. »

Que nos églises soient vraiment des lieux de prières, des lieux de réconciliations, reconsidérons la façon de les entretenir, de les aider ; reconsidérons aussi nos façons de vivre, car nous aussi « nous sommes les Temples de l’esprit ».

« Jésus-Christ, dans ton grand amour, tu t’es livré pour nos péchés. Au sein même de ton Temple, qui est l’Église, nous avons détruit l’harmonie de la charité, la transparence de la vérité. Nous avons porté des masques, nous nous sommes lavé les mains, nous avons cultivé un amour « propre ».
Que ton feu détruise toute marque de la Bête qui s’est introduite dans nos âmes, nos corps, nos cœurs. Relève le Temple de la foi et du regard surnaturel que nous avons détruit.
 » (Père Jaroslav de Lobkowicz, LC »

 

 

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