10 décembre 2025 Mon joug est facile à porter...

 

Le fardeau et le joug

Il y a le poids du fardeau sous lequel nous peinons et il y a le joug qui est facile à porter. Il y a le fardeau de toutes les obligations imposées par les pharisiens, le fardeau des injustices et des souffrances que nous pouvons subir et surtout le fardeau de toutes nos fautes et imperfections, le fardeau de notre culpabilité.

Si nous allons à Jésus, Il nous procurera le repos ; mais ce repos a un prix, il faut prendre son joug, et là, je vois se profiler la croix car Il a dit « celui qui veut être mon disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ». Comment cette croix peut-elle devenir légère et facile à porter ? Réponse : parce que nous ne sommes pas seuls et qu’Il est avec nous ! C’est pourquoi Jésus a choisi l’image du joug, comme l’explique le Père Richard Tardiff dans sa méditation sur Hozana :

« Un joug est un attelage agricole qui permet de lier deux bœufs sur une seule charrue. Appliquant alors cette image à notre relation au Seigneur, il nous invite à ne pas porter notre croix seul. Dieu veut que nous la portions toujours avec lui. Il est là comme l’autre bœuf de l’attelage pour nous aider à avancer avec plus de force. Il est vraiment l’Emmanuel, Dieu avec nous. »

Mais il y a aussi la façon dont je porte ma croix qui peut la rendre plus ou moins légère ou au contraire l’alourdir. Richard Tardiff poursuit : « il me semble qu’il y a aussi l’attitude avec laquelle nous portons notre croix. Une croix que nous portons à contre-cœur parce que nous ne l’avons pas acceptée est toujours plus lourde à supporter. Une croix que nous portons avec résignation n’est guère plus facile. Mais une croix que nous offrons et que nous portons par amour pour Dieu et pour notre prochain devient tout autre chose. La croix de Jésus n’avait pas de sens avant qu’il l’ait offerte à son Père pour notre salut. Il n’y avait que souffrance et injustice. Mais une fois offerte pour nous, Jésus a trouvé une force et une motivation qui l’ont soutenu jusqu’au bout. »

Terminons avec le Père Tardiff par cette prière : « Seigneur Jésus, je sais que tu connais ma souffrance. Je sais que tu comprends ma peine sous mon fardeau. Tu es là à mes côtés pour les porter avec moi. Merci, Seigneur, pour ta présence et ton soutien dans mon épreuve. Je veux partager ce joug avec toi car, sans toi, je ne peux rien faire. Aide-moi, Seigneur, à accepter ma croix. Aide-moi, Seigneur, à y donner un sens. Je ne veux plus la porter à contre-cœur ou par résignation. Je veux l’unir à ton offrande au Père pour le salut des âmes. Soutiens moi, Seigneur, jusqu’au bout ! »

 

 

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