« Es-tu Celui qui doit venir, ou devons-nous en
attendre un autre ? »
« Gaudete », réjouissez-vous, le Seigneur
est proche.
Comme pendant le carême, l’Église nous offre une pose
en ce temps de l’Avent. Préparer le chemin du Seigneur, se convertir en
comblant les ravins de nos égoïsmes et en aplanissant les collines de nos
orgueils, c’est un véritable effort, et si je le fais correctement je mérite
une petite pose.
Occasion, comme Jean Baptiste dans sa prison, de me
poser une question essentielle : « es-tu Celui qui doit
venir ? » Dans la prison de ma petite vie tranquille, retenu par les
barreaux de mes faiblesses et de mes manquements, « Es-tu Celui qui est
venu me libérer ? Es-tu celui que je dois accueillir dans ma
vie ? »
Voir la vérité, marcher dans la justice, se purifier
sans cesse, entendre et pratiquer la Bonne Nouvelle et surtout ne pas oublier
les pauvres… Si je fais cela, je n’ai pas à attendre quelqu’un d’autre, j’ai
rencontré le Sauveur et je peux cheminer avec Lui, Il ne sera pas pour moi une
occasion de chute !
Mais la route est encore longue, viens Seigneur Jésus
et sauve nous, toi qui fait justice aux opprimés, qui donne le pain aux
affamés et délie les enchaînés. Viens Toi qui ouvre les yeux des aveugles et
redresse les accablés, Toi qui protège l’étranger et soutient la veuve et
l’orphelin ! (d’après le psaume 145).
« Comme
Jésus et Jean, dis-moi, Seigneur mon Dieu, que tu es mon bonheur,
l’Inaccessible pourtant à portée de ma main, le plus lointain qui est tout
proche, le juge que je désire au plus profond de moi pour me purifier de tout
mal. Non pas Celui qui viendra mais Celui qui vient et qui toujours est déjà
là. Amen. » (Sœur
Dominique)
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