Seigneur je ne suis pas digne
Quel homme est ce centurion pour
faire l’admiration de Jésus ?
C’est un romain, donc un païen, un
idolâtre ; c’est un militaire, un occupant et de plus un officier qui a
autorité. Pourtant Jésus admire sa bonté, sa foi et son humilité.
Sa bonté, parce qu’il a souci de
son serviteur, il se déplace pour lui, il va jusqu’à se mettre en position de
quémandeur, d’inférieur, pour le sauver.
Sa foi, parce qu’il croit en ce
juif qu’il ne connait pas, il lui accorde une autorité plus grande que la
sienne, une autorité à sa simple parole, il lui fait confiance.
Son humilité, parce qu’il ne mérite
pas que Jésus se déplace pour lui ; il se sait indigne et même impur au
regard de la loi juive.
Oui, tout cela fait l’admiration de
Jésus qui voit en ce centurion l’image de sa mission universelle, Il n’est pas
seulement venu sauver les brebis d’Israël, mais le monde entier :
« beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec
Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des cieux ».
Que cette démarche de l’Avent
m’aide à imiter ce centurion dans sa charité pour les autres, surtout les plus
pauvre ; dans son humilité et surtout dans sa foi ;
« Seigneur, je ne suis pas
digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serais guéri. »
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