Je ne sais plus qui a dit :
« un chrétien triste est un triste chrétien », comme on dit « un
triste sire » pour parler de quelqu’un peu fréquentable, parce que pas
fiable, parce que pas net. En effet qu’elle que soit la situation, le chrétien
garde l’espérance. Il sait que si le Seigneur est retourné auprès du Père,
c’est pour nous, préparer une place ; il sait que l’Esprit est là pour
nous soutenir ; il sait que sur la croix le Christ a vaincu la mort. Ce
n’est pas être naïf, ce n’est pas se
laisser endormir par de belle paroles, Jésus nous avertit des difficultés, des
peines et des souffrances, mais le chrétien croit et espère et c’est la source
de cette joie intérieure que personne ne peut lui ravir ! Voilà ce qui
nous est dit dans le passage d’évangile d’aujourd’hui (Jean 16, 20-23a).
Dans « Evangelium gaudium »le
Pape François écrit : « Il y a
des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. Cependant, je
reconnais que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes et
dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dure. Elle s’adapte et se
transforme, et elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui
naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout. »
« Jésus,
augmente ma foi. Ne me laisse pas croire que le mal et la mort ont le dernier
mot ; ne me laisse pas croire qu’ils sont plus forts que toi, car c’est faux.
Accorde à mon cœur de sans cesse s’accrocher à toi et de me réjouir en ta
présence qui change tout en joie profonde malgré les difficultés et, un jour,
en joie éternelle. » (Véronique
Chevrier, consacrée de Regnum Christi)
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