10 mai 2024 Votre peine se changera en joie

 

Je ne sais plus qui a dit : « un chrétien triste est un triste chrétien », comme on dit « un triste sire » pour parler de quelqu’un peu fréquentable, parce que pas fiable, parce que pas net. En effet qu’elle que soit la situation, le chrétien garde l’espérance. Il sait que si le Seigneur est retourné auprès du Père, c’est pour nous, préparer une place ; il sait que l’Esprit est là pour nous soutenir ; il sait que sur la croix le Christ a vaincu la mort. Ce n’est pas être naïf,  ce n’est pas se laisser endormir par de belle paroles, Jésus nous avertit des difficultés, des peines et des souffrances, mais le chrétien croit et espère et c’est la source de cette joie intérieure que personne ne peut lui ravir ! Voilà ce qui nous est dit dans le passage d’évangile d’aujourd’hui (Jean 16, 20-23a).

Dans « Evangelium gaudium »le Pape François écrit : « Il y a des chrétiens qui semblent avoir un air de Carême sans Pâques. Cependant, je reconnais que la joie ne se vit pas de la même façon à toutes les étapes et dans toutes les circonstances de la vie, parfois très dure. Elle s’adapte et se transforme, et elle demeure toujours au moins comme un rayon de lumière qui naît de la certitude personnelle d’être infiniment aimé, au-delà de tout. »

« Jésus, augmente ma foi. Ne me laisse pas croire que le mal et la mort ont le dernier mot ; ne me laisse pas croire qu’ils sont plus forts que toi, car c’est faux. Accorde à mon cœur de sans cesse s’accrocher à toi et de me réjouir en ta présence qui change tout en joie profonde malgré les difficultés et, un jour, en joie éternelle. » (Véronique Chevrier, consacrée de Regnum Christi)

 

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